TITRE : La foire aux nains

Auteur : Vincent Ravalec

Illustrateur : Sergio Mora

Éditeur / Collection : Rouergue/ Varia

Date de Parution : Octobre 2008

Prix : 15 €

Cote : A RAV

Résumé : La foire aux nains est l’endroit où les parents excédés emmènent leurs enfants pas sages dans le but de les échanger ; ils sont enfermés dans des cages sous la garde de créatures cauchemardesques. Ses parents sont aux regrets peut être que ranger son cartable, se laver les mains avant de manger et ne pas traiter son frère de vielles chaussettes puantes étaient des impératifs vraiment trop insurmontables, elle se plaira mieux chez d’autres parents. La promesse d’être sage dorénavant, ne dure que le temps d’un cauchemar. Au réveil les choses reprennent leurs places tout comme cette petite fille qui n’a pas décidé d’être sage.

Genre : Album

Mots-clés : famille, bêtises, cauchemar, monstres, abandon

Titre du (des) réseau(x) :
Exutoire, comment faire avec ce qui embarrasse
Mes chers voisins - Marie Ange Guillaume, Nicole Claveloux – Seuil
Le masque - Grégoire Solotareff - École des loisirs
Les caricatures de Daumier
Frida Khalo
Une petite fille sage comme un orage - Alain Serres, Loren Batt, Rue du monde 1999

Caution scientifique / Note sur le(s) auteur(s) et le(s) illustrateur(s) :
Vincent Ravalec est autodidacte (il arrête ses études à 14 ans), il est d’abord apprenti menuisier, puis exerce divers petits métiers, dont assistant réalisateur et régisseur de cinéma, avant de commencer à écrire, au début des années 90. Dès la parution de son premier roman, Un pur moment de Rock’n Roll, il connaît un succès grandissant, confirmé lors de la sortie de Cantique de la racaille, qui devient un best seller. Il est l’auteur de deux romans de littérature jeunesse aux éditions Panama : le président ne peut pas être un imbécile 2007, les filles sont bêtes et les garçons sont idiots 2006.
Sergio Mora est peintre et illustrateur, il a été exposé à travers le monde, notamment la Foire de Bologne en 2005 et dans la prestigieuse galerie La luz de Jesus à Los Angeles, en 2006. Il a illustré plusieurs livres publiés en langue espagnole.

Analyse spécifique du texte et des illustrations :
Le ton est donné sans équivoque dès le titre, l’ironie est un dérivatif qui sert à juguler un trop plein. Le livre est servi par des illustrations qui rappellent à la fois la peinture flamande du XVI siècle, Bosch, Brueghel, du XX, Ensor et les peintres des murales mexicains, Diego Rivera.

Pourquoi ce livre dans la sélection ? Dans quel axe (thème) est-il pertinent ? :
 Malle MUTINS