Résumé :
Le jour de sa rentrée à la grande école, Jean dit à la maîtresse que son père est patron, et sa mère secrétaire. Pourtant, de sa mère, il n’a aucune nouvelle : quand il en demande aux adultes qui l’entourent, il n’obtient que des réponses évasives : elle serait partie en voyage, mais personne ne lui a dit où, ni si elle reviendra un jour… Jusqu’au jour où sa voisine de huit ans lui transmet des lettres que sa mère lui envoie, où elle raconte son quotidien en Amérique, auprès des indiens et de Buffalo Bill. Bien sûr, ces lettres sont écrites par la voisine elle-même, qui s’amuse de la naïveté de Jean tout en cherchant à lui donner de l’espoir…
Genre : Bande dessinée, roman graphique
Mots clés : Ecole – parents – décès
Titre du réseau :
Maman absente
La croûte (C. Moundlic, O. Tallec)
L’Ours (J.J. Annaud)
Ernest et Célestine (G. Vincent)
Joséphine au restaurant (Sara)
Caution scientifique / Note sur le(s) auteurs(s) et le(s) illustrateur(s) :
Jean Regnaud a vécu de différents emplois (de planteur d’arbres à chanteur de New Wave) ; il écrit et fait éditer, en 1990, son premier livre chez Magic Strip : Ivoire, avec son actuel associé, Emile Bravo. Plusieurs ouvrages de BD sont nés de leur collaboration, notamment la série Aleksis Strogonov.
Emile Bravo est illustrateur de BD jeunesse. Co-fondateur de l’atelier des Vosges avec des références de la BD comme Blain, Sfar ou Guibert, il a récemment publié chez Dupuis un one-shot des aventures de Spirou et Fantasio : le Journal d’un ingénu.
Analyse spécifique du texte et des illustrations :
Le texte ressemble à un carnet de souvenirs sur une période précise (1 an), faisant la part belle au quotidien de Jean et de son entourage. Le livre est à la fois un roman et une bande dessinée, le mode de narration alternant de l’un à l’autre : tantôt le texte complète l’image, tantôt l’inverse, tantôt l’un et l’autres sont indépendants. Il est aussi parcouru de page sans parole. L’histoire nous ramène aux années 70 et évoque la scolarité, la rencontre avec les adultes et la mort d’un proche, en insistant sur la capacité des enfants à s’inventer des histoires et à celle des adultes à en raconter pour ne pas avoir à affronter la réalité…
Ateliers / Activités :
ELEMENTAIRE :
Utiliser les planche sans parole pour mélanger les cases de dessin et tenter de retrouver la chronologie.
S’appuyer sur cet exemple pour créer une histoire en une page.
Utiliser le style mi BD – mi roman pour raconter un histoire.
Ce qu’en disent les enfants
EPL Servan (75011)
« C’est plutôt triste mais les illustrations nous plaisent et on aime bien le fait que ce soit écrit en chapitres. Comme ça, on peut ne lire que quelques chapitres comme de minuscules histoires et chercher un titre tout seul. »
« C’est pas pour ceux qui attendent des histoires d’indiens et de cow-boys mais pour ceux qui aiment les BD. »
BCD Murat (75016)
« On peut le mettre en BCD pour que les enfants sachent que celà arrive. »
BCD Saint-Lambert (75015)
« Ce livre sert à apprendre la vie quotidienne des enfants de 1970. Il est pour les enfants d’aujourd’hui. Il est intéressant et un peu drôle. »
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