Informations sur le livre
TITRE : 365 pingouins
Auteur : Jean-Luc Fromental
Illustrateur : Joëlle Jolivet
Editeur / Collection : Naïve
Date de Parution : septembre 2006
Public : Tous
Prix : 15€
Cote : A FRO
Résumé : Une famille reçoit, le 1er Janvier, un colis contenant un pingouin et le mot « Je suis le n° 1, nourrissez-moi quand j’ai faim ». Pendant un an, ils reçoivent ainsi un pingouin par jour, ce qui ne manque pas de modifier leur quotidien, entre problèmes de nourriture, de stockage, de nuisances...
On apprend à la fin de l’album que c’est leur oncle, écologiste travaillant en Antarctique, qui les a ainsi mis à l’abri des problèmes générés par la fonte de la banquise ; il les récupère, et la famille reçoit le lendemain un paquet avec un ours polaire, accompagné du mot « Je suis le n°1, nourrissez-moi quand j’ai faim »...
Genre : Album
Mots-clés : accumulation, écologie, biodiversité, chronique, humour, nombre, calcul
Travail sur le livre
Titre du (des) réseau(x) :
Une histoire sur une année
Les 100 premiers jours d’école, Rosemary Wells, Gallimard Jeunesse.
Apoustiak, Paul-Emile Victor, Flammarion Père Castor.
Almanach Ouroulboulouk, Claude Ponti, École des loisirs
L’arbre, le loir et les oiseaux, Iela et Enzo Mari, École des loisirs
Caution scientifique / Note sur le(s) auteur(s) et le(s) illustrateur(s) :
Jean-Luc Fromental est journaliste et scénariste. Romancier, il écrit également des livres pour enfants. Il a écrit les scénarios de la série de dessins animés « Il était une fois », ainsi que « Loulou et autres de loups » en collaboration avec Grégoire Solotareff.
(Source : ricochet-jeunes.org)
Née en 1965, Joëlle Jolivet a toujours dessiné puis peint et gravé. Après une année de préparation à Penninghem et des études de graphisme aux Arts Appliqués de Paris (Olivier de Serres), elle s’intéresse à la lithographie et suit des cours aux Beaux Arts, ce qui l’a mené à la gravure sur linoléum, son principal moyen d’expression aujourd’hui. Elle a publié de nombreux albums, illustré des couvertures de romans et travaille régulièrement pour la presse. Ses livres sont édités dans le monde entier. Actuellement, Joëlle Jolivet vit et travaille à Ivry-sur-Seine (94).
(Source : wikipedia.org)
Analyse spécifique du texte et des illustrations : Dessin très simple, avec 3 couleurs : bleu, noir, orange, en pleine page. Le texte rythmé, joue beaucoup sur les rimes, avec de nombreuses références au calcul.
Ateliers / Activités
Maternelle :
Jeux autour des chiffres.
Dessiner sa maison et l’envahir de pingouins (photocopie).
Le calendrier (repère dans le temps).
Imaginer l’histoire de l’ours.
Elémentaire :
Jeux autour des chiffres.
Jeux de rangement et classement avec les pingouins.
Recherches sur les expressions.
Recherches sur l’environnement.
Conclusion
Pourquoi ce livre dans la sélection ? A quelle(s) question(s) des enfants ce livre répond-il ? : Très bon album, lisible par les enfants seuls dès 6-7 ans ; message écologiste ; beaucoup d’humour. Il a, de plus, été plébiscité par les enfants.
Ce livre faisait partie de la sélection du comité 2009
Auteur(s) de la fiche : Guillaume Bonotaux
Les enfants ont travaillé sur ce livre en 2009
Action Lecture rue Étienne Dolet (75020) / Aurélia Cros
La couverture donne envie.
Livre bizarre et intéressant.
On apprend des choses sur la banquise.
On peut faire du calcul.
Ça parle d’écologie et d’environnement.
La fin est drôle, surprenante.
Action Lecture rue de Belleville (75020) / Nicolas Bianco
On peut jouer et compter.
Les animaux nous plaisent ; ça commence avec des pingouins et ça se termine avec l’ours.
On peut faire du calcul.
C’est un grand format.
Ce livre va peut-être nous apprendre à compter et c’est de plus en plus dur.
Du CP au CM2, tout le monde a le droit de le regarder.
On apprend des tas de choses sur la vie des pingouins. « Tout au fond de la Terre, au Pôle sud, il y a le pays des pingouins. En haut, c’est le pays des ours blancs, la banquise. »
A chaque fois, dans l’histoire, c’est comme une famille qui s’agrandit de jour en jour...
Pour les plus petits c’est une belle histoire, même s’ils ne savent pas compter jusqu’à 365.
C’est une histoire pleine d’humour.
Les illustrations originales, il n’y a que du noir, du bleu et du orange.
C’est une histoire qui ne finit jamais, on peut imaginer la suite.
EPL 47 rue Armand Carrel (75019) / Catherine Czalczynski
On peut apprendre des choses sur les pingouins : quand il y a de la pollution, il faut qu’ils partent dans un autre pays.
C’est un livre qui nous apprend à compter grâce aux pingouins. On peut apprendre en s’amusant à lire l’histoire.
En même temps, c’est fatigant si on ne veut pas rater un pingouin !
Il y a chaque jour un pingouin qui vient de la banquise, qui arrive dans un carton, et, après, quand y’en a trop la famille doit ranger les pingouins en carré.
On croit que tout va bien se passer, mais ça va poser quelques petits problèmes. On le voit déjà à la tête du papa sur la couverture, il n’a pas l’air bien.
Ils font le bazar et c’est drôle !
Comme l’écriture est grosse, on peut le lire tout seul.
EPL 97 rue Mouffetard (75005) / Guillaume Bonotaux
Ulysse : J’aime bien les rimes dans les mots qu’ils reçoivent.
Céline, Germain, Marion : J’ai bien aimé la fin, avec l’ours.
Eloi : C’est drôle quand il dit "Je suis le le n°7, ne me laissez pas dans la cuvette !
Noé : C’était moyen, j’ai pas aimé la fin.
Ulysse : Si on met les pingouins sur une balance, est-ce qu’ils pèsent plus lourd qu’un éléphant ?
Arthur : A chaque fois qu’un pingouin arrive, ça fait « ding-dong » à cause du livreur.
Diego, Gabriel : J’aime bien quand il y a plein de pingouins à la fin.
Salomé : J’ai adoré toute l’histoire.
BCD 40 rue Jenner (75013) / Christine Joy
Ugo : J’ai bien aimé parce que chaque jour il y a un pingouin de plus et qu’après il y aura un ours chaque jour, c’est ça que je préfère.
Fodésalimou : J’ai bien aimé les cris des parents quand est arrivé l’ours polaire.
Linaëlle : J’ai aimé quand l’ours est arrivé car j’ai trouvé qu’un ours polaire ça sera encore plus de travail que les pingouins, et l’ours polaire, il te mange.
Saïbo : J’ai aimé quand les pingouins font la fête dans la maison et que les autres étaient dehors,...
Chloé : …quand ils sont rangés en cube, en pyramide…,…
Yannis : …quand la fille a voulu aller dans la salle de bain et que les pingouins l’ont mouillée quand elle a ouvert la porte,...
Fodésalimou : …quand ils étaient rangés dans les tiroirs car dès le lendemain ils étaient sortis et c’était la pagaille,…
Saïbo : … quand les pingouins ont crié dans la cour de la maison comme des enfants à l’école,…
Saïd : … quand les pingouins regardaient la télé avec les parents et les enfants, c’était comme une famille…
Saïbo : …que le livreur vienne, que les pingouins sautent en le voyant et que la première fois, ils ont cru que c’était un cadeau.
Loïc : J’ai bien aimé la multiplication des pingouins chaque jour avec les choses qui vont de moins de moins bien et ainsi de suite.
Chloé : Il y avait toujours les mêmes couleurs : orange, noir, blanc et bleu…
Fodésalimou : …parce que les pingouins sont noirs et blancs avec des pattes oranges et un qui a les pattes bleues. J’ai aimé les vêtements orange des parents, la couleur est belle et les motifs me plaisent.
Yannis : J’ai aimé que les dessins des maisons et des objets aient des formes simples.
Ugo : J’ai bien aimé que les pingouins aient les pieds orange sauf un et j’ai beaucoup aimé quand le texte dit « On vit pingouin, on pense pingouin, on rêve pingouin, on devient pingouin. »
Saïbo : J’ai bien aimé que les parents cherchent des noms aux pingouins pour pas qu’ils restent n°1, n°2…
Fodésalimou : J’ai bien aimé que l’histoire des pingouins serve à poser des additions, des multiplications…
Saïbo : J’ai aimé que des lettres présentent chaque pingouin, j’ai aimé les textes, ils sont drôles,…
Fodésalimou : …j’ai bien aimé que chaque pingouin ait une lettre différente.
Linaëlle : On pourrait faire un atelier avec d’autres animaux comme ceux qui sont dans le désert, comma ça on pourrait dire qu’il ne faut pas couper les arbres.
Avis de Christine Joy :
Il y a eu une explosion de mains levées dès la fin de présentation du livre qui fut ponctuées de rires tout du long, tous voulant parler de l’émotion ressentie d’une page à l’autre, plusieurs ayant ressenti la même, auquel cas je n’ai fait figurer qu’une des formulations. Une fois cela exprimé, les enfants ont pu passer à une analyse plus formelle du livre. Bien sûr, une activité évidente m’est apparue, poursuivre l’histoire avec les ours.
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